Dim 26 Nov 2017 - 16:27

Les personnes de mon entourage qui partagent la colère des femmes agressées , celles qui fustigent les agresseurs, celles qui n’osent faire la symétrie aberrante (même pas de mots pour qualifier le dégoût qu’elle m’inspire) « attention avec vos cris à ne pas enterrer la séduction » (comprendre vos cris plutôt que les actes de mes potos misogynes) me semblent être également des personnes respecteueuses du consentement de l’autre, chez qui, même après la libération de cette parole, aucun flou ne se crée.

Le fait de partager nos colères, de faire primer nos insécurités sur la satisfaction de leurs queues et de faire quelques efforts symboliques pour : considérer cette parole et la prendre en compte, comme très importante, peu importe la charge qu’elle représente, respecter un refus et un contexte, est même un très bon signe du respect que l’on porte à l’autre dans la séduction et les relations intimes en général. Je m’inquiète beaucoup du cas contraire.

Le désespoir de non-baise de mes agresseurs et potentiels agresseurs est le cadet de mes soucis.
Mais pourquoi réussissent-ils à nous faire culpabiliser quand même ?